Crises de mer (Editions Espaces34)

ISBN : 978-2-84705-077-6
EAN : 9782847050776

72 p., 12 €

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Le Texte :

Suzie et Micka, la mère et le fils, habitent la Cité Blanche, en bordure de mer.

Suzie partage son temps entre son travail d’employée et la lecture dans laquelle elle enfouit sa solitude et ses rêves du passé, celui d’avant la fermeture de l’Usine, quand son mari était encore là.

Micka, lui, va de petits boulots en petits boulots, désoeuvré, désemparé devant ce que l’on semble attendre de lui. Il veut goûter à une autre vie, celle qu’il aperçoit à l’autre bout du pont, dans la ville d’à côté, où miroitent les lumières du casino, des machines à sous, de l’argent qui circule…

La pièce est écrite et créée dans le cadre du projet Itinérances proposé par Eric Louviot, directeur du Tanit théâtre à Lisieux (14) à quatre auteurs : outre Christophe Tostain, Bruno Allain, Eugène Durif, Serge Valletti.

Crises de mer a été créé en 2010 par le Tanit Théâtre dans une mise en scène de François-Xavier Malingre avec Arnaud Aubert et Elisabeth Tual.

La pièce sera mise en scène en 2014 par Laurent Benichou et la Cie Plume d’Eléphant.

Deuxième du Prix de la pièce jeune public 2011 pour les élèves de 3è/Seconde organisé par la Bibliothèque Armand Gatti/Orphéon à La Seyne-sur-mer (83).

Critiques – Presse :

« Christophe Tostain confronte deux générations face au naufrage de l’industrie ouvrière, dans une langue minutieuse et poétique. »
[Eric Louviot, metteur en scène, Tanit Théâtre]


« Sur fond de crise industrielle, deux générations se confrontent. La poésie de l’auteur sublime l’émotion suscitée par ses protagonistes et rend leur combat plus émouvant encore. »
[L’avant-scène théâtre, n°1307, 1er septembre 2011]


« Comment deux générations font face au naufrage de l’industrie ouvrière ? C’est le sujet de la pièce Crises de mer, avec toute la subtilité et la poésie de son auteur. »
[Caen et agglomération – Sortir, septembre 2011]


« Suzy et Micka se parlent, se frottent : elle, vit dans les souvenirs heureux d’une vie ouvrière digne, fait de solidarité et de luttes, lui est de la génération d’après les fermetures et de l’argent roi, il ne croit plus à tout ça, ne veut plus jouer le jeu. Si le travail n’a plus la place qu’il avait dans les vies, à qui la faute ? semble nous dire Christophe Tostain.

Le dialogue, quotidien, minimaliste, empreint de non-dits, est écrit dans une langue qui recherche l’authentique. Écrites dans une langue poétique, presque précieuse parfois, les didascalies paysagères peignant la mer, ponctuent les conversations de Suzy et Micka : comme chez les Romantiques, la nature exprime avec force les sentiments.

(…) Ce théâtre-vérité touchera les grands adolescents par cet effet de miroir social, mais aussi parce qu’ils y retrouveront les liens d’une Mère et d’un Fils, qui tentent de s’épargner l’un l’autre. »

[Annie Quenet, Griffon, mars-avril 2012]