Expansion du vide sous un ciel d’ardoises

Ecriture / Vidéo / Mise en scène : Christophe Tostain

Lumières : Cyrille Nagau

Musique : Arnaud Léger

Jeu : Malika Labrume / FX Malingre / Elisabeth Tual

Création de la Cie du Phoenix subventionnée par la DRAC de Basse Normandie / la Région Basse Normandie / Le Conseil Général du Calvados / La Ville de Cormelles-le-Royal

Coproduction : Le Tanit Théâtre / La Ville de Bayeux

Spectacle soutenu par : Le Panta Théâtre / Le Théâtre la Renaissance Mondeville /

Photos © Virginie Meigné

Expansion du vide sous un ciel d’ardoises.

Le texte est publié aux Editions Espaces 34.

Il y a F., caissière au SUPER depuis 20 ans, un centre commercial près du périphérique. Elle travaille du lundi au samedi. Elle aime son métier, ses copines…

Il y a J., son mari, ancien cadre du SUPER, qui a démissionné après avoir refusé d’être muté à plus de 800 km. Pourtant, si le SUPER devient HYPER, c’est grâce à l’excellence de son travail.

Enfin, il y a la Direction, rouleau compresseur dévouée à l’optimisation de la productivité, qui déshumanise et se déshumanise. Que peut-on accepter ? Jusqu’où ? Pour quoi ?

Dans cette pièce, nous cherchons à explorer les nouvelles organisations du travail et à comprendre comment le productivisme fait perdre à l’individu sa subjectivité, comment disparaît le plaisir qu’il peut avoir à accomplir son geste qui devient souffrance physique et vide mental, et quel modèle de société sommes nous en train de préparer car « si le travail, (celui qui est nécessaire pour se construire), n’existe plus, ou s’il devient d’une âpreté insupportable, ce n’est pas seulement l’individu qui s’effondre dans sa construction historique individuelle, mais aussi la société qui perd son pacificateur le plus efficace. » (Marie Pezé in Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés.)